
Si cette
publication ne traite pas directement des dispenses, quelques
uns des 300 litiges dépouillés concernent des demandes
en annulation de mariage pour cause de consanguinité. Ainsi,
en 1789, Joseph MÜNCH de Wattwiller demande l'invalidation
de l'union contractée un an auparavant avec Elisabeth HOFFMEL
d'Oberbruck. Il aurait en effet appris qu'elle était la
cousine germaine de Marie Anne TROMMENSCHLAGER, sa première
épouse. Une esquisse d'arbre généalogique
jointe au dossier confirme ses allégations (A.D.H.R. 2
G).
|
|
Le tribunal
de l’évêque, aussi appelé officialité, comptait parmi ses prérogatives
le jugement de tous les litiges liés au mariage et à la vie conjugale:
cas de promesses non tenues, demandes de mariage de réparation présentées
par des mères d’enfants naturels, oppositions à la publication des
bans, séparations de corps et d’habitation pour cause de mauvais
traitements et même dissolutions d’unions pour raison d’impuissance
!
Cet outil de
travail destiné aux généalogistes est le résultat du dépouillement
de près de 300 affaires matrimoniales plaidées entre 1757 et 1790
devant le tribunal de l’évêque de Bâle, installé à Altkirch jusqu’à
la Révolution.
La quasi-totalité
des quelque 1200 personnes citées dans ce cahier sont des habitants
de Haute-Alsace, province dont la majeure partie dépendait du diocèse
de Bâle sous l’Ancien Régime.
|