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L'Alsace, éd. de Guebwiller, 16.3.2003 Quelle soit ancienne ou contemporaine, l'histoire a toujours captivé le correspondant de Gundolsheim qui assouvit sa passion grâce à son métier de généalogiste professionnel et en écrivant des articles pour «L'Alsace» depuis 2001. Alain Eckes, a pris les commandes, dès l'âge de 16 ans, d'une fabuleuse machine à remonter le temps et n'est vraiment pas décidé à les lâcher. Ses voyages à travers les siècles ont commencé le jour où le jeune homme de Gundolsheim a poussé les portes du Centre départemental d'histoire des familles (CDHF), de Guebwiller: «En 1993, j'ai suivi un cours d'initiation à la généalogie et à la paléographie, dispensé au CDHF par André Ganter. Le fait de mener des recherches, un peu comme une enquête policière, m'a tout de suite intéressé. Je trouvais cela passionnant!» Sérieux et rigoureux, Alain a, parallèlement à son cursus universitaire, effectué plusieurs stages, entre 1994 et 1998, au CDHF. Ayant acquis une double expérience, théorique et pratique, le Gundolsheimois faisait de sa passion un métier, au mois d'octobre 2000, en créant à son domicile un cabinet généalogique. "Travailler vite et bien, et surtout, toujours vérifier l'information" Son acharnement à traquer ce qu'était la vie quotidienne des ancêtres, lui a permis de développer un goût certain pour l'écriture: «J'avais rédigé un article historique sur le mode d'élection et de nomination des maires aux XIXe siècle que j'ai proposé à Jean-Marie Nick, chef de l'agence de L'Alsace à Guebwiller. Ce papier a paru, en 2001, lors du premier tour des élections municipales», se souvient Alain. Une contribution concluante qui a donné naissance à d'autres propositions: «Jean-Marie Nick m'a demandé si cela m'intéressait d'assurer la correspondance pour la commune de Gundolsheim et succédé ainsi à Jean-Claude Vuillemin.» Épris de son village qui compte environ 700 âmes, Alain Eckes ne croule pas sous l'actualité, mais annonce et fait partager, avec une grande satisfaction, les événements qui se déroulent dans sa commune: «Je couvre les grands âges, les noces d'or, les fêtes des pompiers ou celle de la paroisse ainsi que, par exemple, le début de la saison des asperges. J'annonce et je rédige également le compte rendu du conseil municipal.» Libre de gérer son emploi du temps comme bon lui semble, Alain Eckes a accepté de devenir le porte plume du village car dit-il «c'est ma commune, je connais et apprécie les gens qui y vivent. De plus, le fait de rencontrer des personnes différentes et de traiter des sujets variés est très intéressant.» Pour être un généalogiste professionnel performant, il faut savoir faire preuve de plusieurs qualités: «Le sens de l'organisation, des connaissances en histoire, la maîtrise de l'allemand, savoir lire des actes et registres paroissiaux.» Certains autres atouts sont aussi appréciables pour la correspondance de presse: «Il est indispensable de travailler vite et bien, et surtout, toujours vérifier l'information.» Dans son métier, Alain poursuit inlassablement sa quête de vérité, dans le but de satisfaire la curiosité de ses clients: «Je ne fais pas uniquement de la recherche, j'ai également beaucoup de demandes, de toute la France, mais également de l'étranger, pour la traduction de documents.» La majorité des gens faisant appel à lui sont des généalogistes amateurs ayant épuisé les ressources d'informations traditionnelles, en sauveur, Alain Eckes vient débloquer la situation: «J'ai récemment pu remonter jusqu'en 1498, pour un client de Mulhouse. On arrive rarement aussi loin en Alsace. C'est exceptionnel!» Une recherche fructueuse qui a satisfait le client et comblé de bonheur le généalogiste qui n'est décidément pas près de se noyer dans les méandres de l'histoire. Anne Thiébaut
Alain Eckes, correspondant de Gundolsheim, nous livre aujourd'hui ses coups de coeur saisis lors de son activité au service du journal "L'Alsace":
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