Généalogie et Histoire
en Alsace
1er octobre 2000 - 31 décembre 2003
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Attention ! Le Cabinet Généalogique Alain Eckes a cessé ses activités le 31 décembre 2003. Ses publications restent néanmoins disponibles au CDHF de Guebwiller.
 
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Un logiciel de gestion des photos de famille
 
 
"Aller plus loin que l'état civil" - Interview

L'Alsace, éd. d'Altkirch, 30.3.2002

Alain Eckès, vous êtes généalogiste. En quoi consiste cette profession ?

Je travaille pour une clientèle privée, c'est-à-dire que je ne fais pas de recherches successorales pour les notaires. Je fais des recherches sur les familles, les ancêtres et dans un domaine plus large sur tout ce qui touche à l'histoire en général, les bâtiments, les habitations, les modes de vie.

Comment devient-on généalogiste ?

Il n'existe pas, à l'heure actuelle, de formation de généalogiste. Mais il faut avoir une bonne connaissance de l'histoire. Celle-ci est même indispensable. J'ai moi-même fais des études d'histoire jusqu'à la maîtrise.

Qui s'adresse à vous ?

D'abord des gens qui n'ont aucune connaissance en généalogie. Des gens qui n'en ont jamais fait ou qui n'ont, ni le temps, ni les compétences et qui sont à la recherche de leurs ancêtres. Il y a aussi ceux qui font de la généalogie mais qui, à un moment bloquent, soit parce qu'ils ne comprennent pas la paléographie ou qu'ils manquent de sources.

La généalogie est-elle une question de mode ?

Oui, parce que les familles sont de plus en plus éclatées. Les gens migrent. Qui quittent leur région d'origine. Il est vrai aussi qu'aujourd'hui, l'accès à la généalogie est facilité. Par les microfilms d'une part ; par Internet d'autre part.

Avec quels outils travaillez-vous ?

Avec des sources existantes telles que les archives. Mais aussi avec des outils qui vont plus loin que l'état civil ou le registre paroissial. Je consulte les archives notariales, les recensements ou les revues d'armes, qui existent depuis la guerre de 30 ans, en 1 618. Je peux donc remonter à des périodes très anciennes.

Depuis quand êtes-vous installé ?

Depuis octobre 2000.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui possèdent des vieilles photos de classes et qui sont à la recherche d'un copain perdu de vue ?

Je leur dirai qu'il est indispensable de bien noter les noms sur toute photo de groupe. Ensuite, d'aller voir l'entourage des personnes photographiées.

Propos recueillis par Nicole Grentzinger

 

Bio

  • ALAIN ECKES
  • 25 ans
  • Titulaire d'une maîtrise d'histoire
  • Généalogiste à Gundolsheim